A la fin de l’année 2009, je suis partie en Inde.
Face au Gange, à Varanasi, je contemplais l’eau, les lumières, les fleurs, les corps.
Tout était là. De la naissance à la mort. Ou l’inverse.
Quand je suis rentrée de ce voyage, je suis tombée enceinte. Instinctivement, j’ai ébauché ces portraits maritimes.
L’enfant que je portais en moi me portait. Ces eaux nouvelles et naissantes submergeaient ma vie, la ville, chaque visage, chaque corps.
Par la photographie et la dérive j’ai voulu devenir mère et mer.
Alors dans l’eau j’ai plongé chairs et chers, parmi fleurs et lumière.
Les êtres s’abandonnent, flottent au fil de l’eau.
Délivrés du temps, ils entrent dans l’éternité.
Eveillés.
Dans le grand océan.
Face au Gange, à Varanasi, je contemplais l’eau, les lumières, les fleurs, les corps.
Tout était là. De la naissance à la mort. Ou l’inverse.
Quand je suis rentrée de ce voyage, je suis tombée enceinte. Instinctivement, j’ai ébauché ces portraits maritimes.
L’enfant que je portais en moi me portait. Ces eaux nouvelles et naissantes submergeaient ma vie, la ville, chaque visage, chaque corps.
Par la photographie et la dérive j’ai voulu devenir mère et mer.
Alors dans l’eau j’ai plongé chairs et chers, parmi fleurs et lumière.
Les êtres s’abandonnent, flottent au fil de l’eau.
Délivrés du temps, ils entrent dans l’éternité.
Eveillés.
Dans le grand océan.
